Techniques Asiatiques

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Le Bouthan
Etat d'Asie encastré dans l'Himalaya entre l'Inde et le Tibet, le royaume du Bhoutan reste peu connu. Dans ce pays le sport national est le Tir à l'Arc. Chaque village a son champ de tir et très souvent des tournois y son organisés qui opposent les meilleurs Archers. Chaque équipe a ses supporters. Les jeunes filles dansent et chantent tout au long du tournoi pour encourager les Archers. Les équipes se placent vis à vis à 140m de distance aux côtés de deux cibles en planches plantées verticalement dans le sol. Les arcs et les flèches sont en bambou, les cordes en fibres d'orties, les plumes sont fournies par les faisans, et les pointes sont en cuivre. Pour la guerre et exceptionnellement pour ce défendre des animaux sauvages, les Bhoudanais utilisent une pointe de fer barbelée et trempée dans un poison violent dont les effets sont aussi rapide que celui du curare. L'équipe victorieuse pousse des cris de guerre et danse pour chasser les mauvais esprits qui pourraient être jaloux de leur talent.

Bouhan

Le Zen
Le Zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc vous apportera beaucoup sur l'esprit qu'il est souhaiter d'avoir afin d'acquérir une parfaite maîtrise de soi étant une des qualités les plus importantes pour réussir au tir à l'arc.

"Le Maître nous donnera, cette consigne"

"A l'avenir, il conviendra, lorsque vous viendrez, au cours, que vous vous recueillez déjà en chemin. Mettez-vous dans l'esprit de ce qui se passe ici dans la salle d'exercices. passez auprès de toutes les choses sans y accorder aucune attention, comme s'il n'existait au monde qu'une chose importante et réelle: le tir à l'arc".

"L'archer commence à se concentrer en s'agenouillant sur le côté, d'un pas solennel il marche vers le but présentant l'arc et la flèche comme une offrande. Après s'être profondément incliné, il dispose la flèche, élève l'arc, le bande et attend en parfait éveil spirituel. Après le lâcher du coup, bref comme l'éclair et par conséquent la fin de la tension, l'archer conserve la position qu'il occupait au moment où il a tiré, jusqu'à ce qu'il se voie contraint de respirer à nouveau, après une expiration lentement ménagée. C'est seulement alors qu'il laisse retomber les bras, s'incline devant le but et, lentement, se retire vers l'arrière-plan, s'il n'a pas d'autres flèches à décocher."

Le Maître dit:

"Il faut que vous teniez la corde tendue comme un enfant tient le doigt qu'on lui offre. Il le tient si fermement serré qu'on ne cesse de s'émerveiller de le force d'un poing si menu. Et, quand il lâche le doigt, il le fait sans la plus légère secousse. Savez-vous pourquoi ? Parce que l'enfant ne pense pas par exemple: Maintenant je vais lâcher ce doigt pour saisir cette autre chose…C'est bien plutôt sans réflexion et à son insu qu'il passe de l'un à l'autre, et il faudrait dire qu'il joue avec les choses, s'il n'était aussi exact de penser que les choses jouent avec lui".

"Quand tout découle de l'oubli total de soi et du fait qu'on s'intègre à l'événement sans aucune intention propre, il convient que, sans aucune réflexion, direction ou contrôle, l'accomplissement extérieur de l'acte se déroule de lui-même".

Pour en savoir plus :
"Le Zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc"
Collection Mystiques et Religions Devry-livres E. HERRIGEL