Musée
Cité des Sciences (La Villette)
Exposition "L'Energie"
L’attente :
L’arc est courbé, la corde est prête à lancer le flèche, rien ne bouge encore. Les forces en présence, celle du bras qui tire la corde, et celle du bois qui s’y oppose, sont en parfait équilibre, dans l’attente de l’envol.
Fragile moment d’immobilité ou rien ne se passe, dans l’imminence du moment à naître. Pour qu’une force se manifeste sans qu’un mouvement en résulte, il faut qu’elle se heurte à son image, aussi forte qu’elle mais rigoureusement opposée. Il est des forces qui attendent ainsi, depuis la naissance de l’univers, que l’étreinte se desserre un peu, qu’ elle puisse enfin s’expliquer…
L’action :
Le bras un peu plus fort que ne résiste le bois. La corde se tend, l’arc se courbe, un travail est fourni.
La main lâche la prise, la corde est libre de rendre à la mince flèche au centime près le travail qui lui avait confié l’archer. La flèche s’élance. L’œil peut a peine suivre le mouvement, et l’immobilité à repris ses droits. Déjà l’archer a remis la main au carquois, ajusté un nouveau trait et lentement, tire sur la corde qui résiste.
Les flèches courent l’une derrière l’autre, chacune emportant comme offrande le travail du bras qui a courbé le bois.
L’éclat :
Entre les deux travaux, celui de l’archer et celui de l’arc, la différence teint à la puissance mise en jeu, d’autant plus grande que le temps est court.
Sans l’arc, l’homme peut-il donner à la flèche cette vitesse foudroyante ?. L’homme est fort lorsqu’il tend la corde, lentement, inexorablement. Mais ce même travail dont il fait don au bois courbé, celui-ci l’offre à la flèche en un temps si court qu’on a peine à la voir partir .L’arc a pour lui la puissance, celle avec laquelle il restitue en un instant au trait l’énergie qu’il avait reçu du bras musclé.
Musée
national des Arts et Traditions populaires
6,avenue du Mathatma Gandhi
75116 Paris
Musée
de la figurine historique
à COMPIEGNE
Rcihe de 80 000 soldats de plombs populaires
Musée
de Saint Germain
Collections de Pointes et flèches
Musée
du Louvre
De nombreux bas relief sculptés sur les archers
Crépy-en-Valois
à 60 kilomètres au Nord Est de Paris.
Crépy-en-Valois ancienne capitale du Valois, Entouré de
remparts de l’ancien château de Valois dont les fondations
remontent à Dagobert, entre deux vallons verdoyants au bout d’un
plateau, offre aux visiteurs une promenade le long d’anciennes
rues bordées de coquets hôtels à pignon, de maisons
à tourelles aux portes sculptées qui par instant laisse
découvrir ses monuments, l’église Saint Denis, l’ancien
monastère en ruine Saint Arnould, l’ancien collégiale
Saint Thomas (1520) c’est auprès de la tour dite «
tour de Valois » par une porte remarquablement incrustés
par des clous dont les têtes figurent M (Marguerite de Valois)
et H ( Henri II ) sur les deux ventaux ouvre dans le donjon du vieux
château qu’abrite l’unique musée au monde qui
est consacré à l’histoire de L'archerie (ouvert
du 11 novembre tous les jours de 10h à 12h et de 14h à18h
sauf le mardi), dans le Valois et les pays étrangers et de la
beauté naïve de l’art sacré.

Ce qui frappe le visiteur se sont les très nombreux
"bouquets" vases ou niches de bois sculptés qui étaient
attribués aux meilleurs archers lors des compétitions
réunissant plusieurs compagnies. Vases ou bouquets de bois qui
portaient l'effigie ou la statue de Saint Sébastien, patron des
archers étaient toujours de très belles pièces
représentant avec les autres prix des dépenses très
importantes.
Les bannières et drapeaux, qui ont été suspendus
aux poutres ou tendus le long des murs, sont aussi somptueux et on comprend
l'attrait qu'exerçaient les grands défilés avec
les Compagnies en habit de gala, précédées de la
musique, du porte enseigne et quelquefois d'une mascotte. Un des plus
vieux "Bouquets" exposé, est dans la salle des drapeaux,
celui qui fut donné par la Compagnie de Compiègne à
celle de Crépy en Valois1781. Dans cette même salle, on
remarquera, deux très grands vases offert à Joseph Bonaparte
pour son château de Mortefontaine. Ce musée fut fondé
en 1948 par MADAME SKAÏ , qui en fut la première conservatrice.
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